Histoire de Montfort

Situé à 1h20 de Paris par l’autoroute A13 et à 40 km d’Honfleur, notre village s’étend sur 9,4 km2 et accueille 800 habitants. Il borde la route départementale 130 et offre un panel diversifié de commerces de proximité et de services. La Risle, longue de 148 kilomètres, coule paisiblement dans les départements de l’Orne et de l’Eure et apporte à Montfort toute sa sérénité. Il borde la route départementale 130 et offre un panel diversifié de commerces de proximité et de services . La Risle coule paisiblement dans les départements de l’Orne et de l’Eure et apporte à Montfort sa sérénité.

Les personnalités liées à la commune

Hugues II de Montfort est un seigneur normand du XIè siècle.

Albert Lebourg est un peintre de paysages et un impressionniste français, né le 1er février 1849 à Montfort-sur-Risle et décédé le 6 janvier 1928 à Rouen.

Augustin Eugène Hébert est un inventeur français, né le 5 décembre 1860 à Montfort-sur-Risle, et mort à Cormeilles le 12 janvier 1944.

René Sautin artiste peintre impressionniste.

L’église paroissiale de Montfort, dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul, fut construite au XI^e siècle par les sires propriétaires du château médiéval. Elle fut ensuite donnée à l’abbaye du Bec-Hellouin par Robert I^er, seigneur de Montfort, en l’an 1097 (une partie du chevet date de cette époque). Du remaniement du XIII^e siècle, il reste la tour beffroi accolée au chœur au sud. Son plan carré, ses puissants contreforts et son parement de silex mêlé de pierres de taille rappellent le style des donjons normands. L’église a conservé ses jolies arcatures romanes de plein cintre sur les trois niveaux, avec même des têtes saillantes aux pilastres des fenêtres du beffroi. La nef et le chœur ont été partiellement reconstruits au milieu du XVIII^e.

L’étonnante statue de bois de Notre-Dame de Montfort (XIV^e) décline une légende populaire selon laquelle Hugues, seigneur de Montfort, partit en Terre Sainte en laissant son épouse Alice au logis. De retour, soupçonnant sa femme de l’avoir trompé, il ordonna qu’elle fut précipitée dans la Risle, une pierre au cou. La dame prit le ciel à témoin de son innocence et supplia Notre-Dame de faire un miracle. Ce qui fut fait : la Dame, la pierre et la chaîne surnagèrent sur le fleuve…

Enfin, sur la façade, vous remarquerez un cadran solaire (celui-ci est une reproduction, l’original datant du XIX^e est protégé dans la tour beffroi). Si vous êtes courageux, un escalier de 230 marches vous mène vers le château médiéval !

 La Risle

​Elle prend sa source à 275 mètres d’altitude dans le bois des Boulais situé à la limite des communes de Ferrières-la-Verrerie et de Planches dans l’Orne sur les pentes des monts d’Aimain.

La dernière partie du cours ou Risle maritime présente un aspect très différent notamment entre Pont-Audemer et son embouchure. Elle se jette dans la Seine sur le territoire des communes de Berville-sur-Mer et de Saint-Samson-de-la-Roque au terme d’un parcours de 144,7 kilomètres.

Les crues de la Risle en 1999

Le château médiéval

​Implanté sur un éperon rocheux dominant le bourg de Montfort et la vallée de la Risle à près de 120 mètres d’altitude, le château forme un vaste ensemble d’une profondeur de 280 mètres et d’une largeur de 165 mètres. D’une superficie totale de 4.6 hectares, le site représente un emplacement particulièrement avantageux lui permettant de contrôler les voies terrestres menant de Pont-Audemer à Brionne et de Lieurey à Montfort. En outre, l’emplacement stratégique permet de prévenir tout danger en provenance du trafic fluvial et privilégie le contrôle de l’un des rares points de franchissement de la Risle aux XIème et XIIème siècles. Le château se compose, au nord, d’un ouvrage avancé appelé communément le Grand Ber qui est entouré par un large fossé. Cet ouvrage semble apparenté à une basse cour de dimensions modestes. Au centre, subsistent les vestiges d’une enceinte en pierre qui comprend, au nord et au sud, 7 tours.

À l’intérieur de l’enceinte, placé au sud-ouest et assez loin de l’entrée, se distingue un donjon de forme rectangulaire. Une courtine l’isole de cet ensemble. Au sud, en direction du plateau, le château se termine par une vaste basse-cour entourée par un fossé et protégée par un rempart de terre lui-même renforcé parfois par un mur de pierres maçonnées.